Appenzeller, tu es entré dans mon coeur
J'ai deux passions, entre autres, en cuisine : les pâtes et le fromage (bon je sais c'est pas très original mais c'est normal parce que c'est trop bon) et l'idée de réunir les deux me met toujours en joie. Alors, gonflée à bloc par l'énergie culinaire de mon amie Lasieste, j'ai décidé hier soir de préparer des orrecchiette au St Félicien. Ô joie, Ô bonheur que ce fumet délicieux dans ma cuisine mais ce ne fût rien comparé à l'intense satisfaction que j'ai ressenti lorsque j'ai goûté au plat. Rien de bien compliqué me direz-vous, pour deux personnes:
- 250 g de pâtes sèches
- 250cl de crème fraîche
- 3 gousses d'ail
- un demi St Félicien
- du persil frais
- du sel, du poivre
Pour la méthode, c'est très simple:
Porter à ébullition une grande quantité d'eau salée. Ajouter un peu d'huile pour que les pâtes ne collent pas et laisser cuire les orrecchiette conformément aux instructions du fabricant. Pendant ce temps, verser la crème dans une casserole à fond épais et porter à ébullition, ajouter l'ail, le persil, le sel, le poivre et le fromage et laisser fondre. Une fois les pâtes égouttées, ajouter la sauce et déguster. Pour la recette je me suis inspirée du livre Pasta (collection Le Cordon Bleu-édition Könemann). La révélation m'est venue lorsque j'ai voulu râper un peu d'Appenzeller sur mes pâtes, le délice ultime ! Là j'ai compris que la prochaine fois je ferai directement la sauce avec ce fromage des dieux. Pour ceux qui craindraient la puissance de cette merveille et qui se contenteraient de le râper, je conseille de le faire au dernier moment, sur l'assiette, sinon le fromage à tendance à s'agglomérer.
Aujourd'hui, comme chaque année au printemps et à l'automne, j'ai démenagé les meubles dans le salon, au grand désespoir de mon cher et tendre. Forcément, le salon ne faisant qu'une vingtaine de mètres carré, on est vite limité mais je fais preuve de beaucoup d'imagination et de ressources. Les saisons conditionnent l'environnement, qui ne rêve pas d'un cocon douillet pour l'hiver, à grands renforts de coussins et de canapés ? Moi, en tous cas, j'en rêve et j'agis !
Maintenant reste à voir la tête de Mr Churros quand il verra ça...